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 Modifié 16/05/08-18:30 Nouveau Commentaires (*)
vie quotidienne aux armas
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Dossier Les DELEYROLLE qui ont vécus aux Armas (chronologie)
La vie quotidienne des DELEYROLLE aux Armas, fief de la famille depuis 1850 !

Les métiers des DELEYROLLEdepuis la fin du XVIIIè siècle
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La vie quotidienne aux Armas (1851-1941)
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La propriété des DELEYROLLE, depuis Antoine DELEYROLLE (Jean) dans les années 1850, située aux Armas, petit hameau tout près des Vans dans l'Ardèche, était une petite exploitation familiale. Les parcelles cultivables en accols* étaient dispersées. Aucune attenante à la maison, la plupart en était éloignée. L'accés y était souvent difficile et le passage d'un accol à un autre se faisait grâce à des escaliers encastrés dans les murets de soutien réalisés en pierres sèches.
Les DELEYROLLE cultivaient la vigne, pratiquaient l'oléiculture, la sériculture, cultivaient la luzerne, mais aussi les pois chiches et les pommes de terre. Sur les Terres Rouges (nom donné à la propriété familiale à cause de la couleur ocre de la terre) on trouvait des péchés sauvages, deux potagers et des cerisiers.
Les DELEYROLLE entretenaient deux potagers; l'un se trouvant devant la maison et un autre, plus grand, situé au lieu-dit le "Valat" à l'Estrade, sur la commune de Naves, en bordure du ruisseau le "Doulaury".
Pour entretenir le potager situé sur les Terres Rouges, il fallait descendre tous les jours des Armas, emprunter de petits sentiers en longeant les murets des "Chareyrons" situs sur la route de Villefort, puis passer sur un petit pont pour finir sur les vignes du "Richard".
La récupération de l'eau pour l'arrosage se faisait à l'aide d'arrosoirs en descendant par des escaliers jusqu'au lit du ruisseau. Vers 1940, Ferdinand DELEYROLLE installa une petite pompe à mains pour amener l'eau au niveau ds cultures. Sur toute la longueur du potager, en appui sur une murette, il y avait une treille de clinthon. Il afaisait bon goûter sous cet ombrage!...

Ils avaient également des parcelles de bois de châtaigniers sur les pentes du Serre de Barre. La récolte, vitale pour passer la saison hivernale, était faite par les hommes et les femmes. Eloïse, Augusta et Mathilde participaient au ramassage. Le retour jusqu'aux Terres Rouges s'effectuait à pied, sur leur dos il pouvaient supportaient jusqu'à 30kg pour les femmes et 50Kg pour les hommes. Ils passaient par les Alauzas, le Serre du Coucu, puis par le Pradal jusqu'àux Armas.
Il fallait pouvoir conserver toute une saison tous ces précieux fruits et légumes. Les DELEYROLLE, comme bien des familles ardéchoises à cette époque, faisaient sécher leurs récoltes dans une "clède", d'ordinaire réservée au séchage des châtaignes. Sur les Terres Rouges, la "clède" de la famille portera le nom d'"écurie de la chèvre".
Dans les parcelles de bois de châtaigniers que possédait notre famille sur les pentes du Serre de Barres, coulait un petit ruisseau appelé "le Vert". En bordure de ce ruisseau, ils y plantaient quelques légumes. La terre y était fertile et l'humidité naturelle suffisait à y faire pousser les plantes.
Un bois de châtaigniers était situé plus près encore des Armas, en bordure du hameau des "Maisons" à côté du village de Marvigne.
Les DELEYROLLE élevaient aussi quelques poules, des lapins, mais aussi des vaches. Cependant, ils ne possédaient pas de cheval pour labourer la terre. La pluapart des travaus des champs s'effectuaient à la main, à l'aide du lucher et du béchard...
La maison familiale s'est transmise de génération en génération, d'Antoine (1851) à Paul DELEYROLLE (1921)*. Ce dernier prit soin de la propriété en ruine avec sa mère Philomène. Il en était devenu officiellement le seul propriétaire, ce qui signifie que ses frères et soeurs se sésistèrent à l'époque de la transmission du bien en sa faveur.
A la mort de Paul DELEYROLLE , seul son fils Léon hérita de la maison familiale ainsi que des terrains qui lui étaient rattachés.
Sur les Terres Rouges, aux Armas, vivent aujourd'hui mes parents...

(Ce texte a été écrit d'après les souvenirs de mon père)





Etat des recherches
Mes ancêtres pendant la Guerre de 1914

l'histoire de notre maison famialiale

Accols Les accols, parfois retrouvés sous le nom de "accou", "couol", ce sont les terrasses : ces aménagements sur les pentes déclives, formant des sortes de gradins, rend(ai)ent possibles les cultures là où elles ne l' étaient pas, grâce à une série de paliers horizontaux soutenus par des murettes de pierres sèches.
Les accols sont les témoins de la persévérance et de l'opiniâtreté de nos Anciens, confrontés au problème de la recherche et de l'aménagement de zones cultivables, dans cet âpre pays qu 'est l'Ardèche. On est frappé par le colossal travail d'épierrage, de remblayage, de canalisation et de construction destiné à implanter et maintenir une agriculture, dans des endroits parfois très reculés.
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Saccol Vu les difficultés d'accès sur ces accols, le travail se faisait le plus souvent à dos d'homme, à l'aide de la "besse", vaste panier fait d'éclisses de châtaignier ou tressé d'osier, porté sur le cou en y intercalant un coussin, le saccol ou "coulassou". Les matériaux pouvaient aussi être transportés directement dans le saccol.
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Clède Au sens premier, le mot clède ( qui est la francisation de l'occitan cleda), désigne une claie. C'est par métonymie abusive (la partie pour le tout) qu'il sert à désigner, dans le mas cévenol, un petit bâtiment annexe servant à sécher les châtaignes et connu sous le nom de secadou (en occitan secador ).
Séchoir à châtaignes. En bas, on entretient un feu de bogues qui doit fumer sans flamme et chauffer modérément mais continuellement. À l'étage, un plancher percé de trous (d'où le nom de claie = cleda) supporte la récolte de châtaignes qui est entassée jusqu'à 50 cm d'épaisseur.
Tous les jours, le feu est entretenu et les châtaignes retournées. Au bout de trois à six semaines, celles-ci sont sèches. Elles sont alors dépiquées : on retire la peau sèche pour obtenir les châtaignons blancs.
Les châtaignons blancs se conservent secs et peuvent être moulus en farine.



Mes ancêtres à Paris

 
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