signification des patronymes
Livre d'Or 
_____________

Merci de laisser votre message ici
 Modifié 16/05/08-18:30 Nouveau Commentaires (*)
AUDINET Audin Porté dans le Nord et dans l'Aisne ainsi que dans l'Allier, c'est un nom de personne d'origine germanique, Aldin (racine ald = vieux). Diminutifs : Audinat (03), Audinay (972), Audineau (85, 17, 59), Audinel (78, 95, 61), Audinelle (60, 95, 27), Audinet (86, 79), Audinette (24), Audignon (33, 40, 87), Audinot (88, 80). Forme sans doute d'origine italienne : Audino (06, 83). A noter aussi Audinos (38).Audisio Le patronyme est fréquent dans le Piémont et les Alpes-Maritimes. C'est un nom de personne d'origine germanique formé sur la racine "ald" (= vieux). Variantes rares : Aldisio, Audizio.

BAYLE Le nom est porté dans la Haute-Loire et dans la Loire, ainsi que dans la Haute-Vienne. Il désigne le bailli, représentant du seigneur dans le village. Diminutifs : Baylot (43, 63, 03), Baylou, Baylhou, Baylion, Bayliou (64).

BOLZE Boltz Porté notamment dans le Haut-Rhin, peut désigner un fabricant de boulons, de chevilles en fer (sens de l'allemand "Bolze"), mais c'est aussi une forme courte de Baldwin (= Baudouin). Variantes : Bolts, Bolz.Bolzer Nom breton porté dans le Finistère, désignant un maçon, celui qui fait des voûtes (du breton "bolz" = voûte).
BONNET Bonet, Bonnet Une certitude, il s'agit d'un diminutif de 'bon', avec le suffixe -et. Deux interprétations sont ensuite possibles. Soit un nom de baptême, dont la popularité est liée à saint Bonnet, évêque de Clermont au VIIe siècle, soit un hypocoristique de bon, désignant un brave enfant, par opposition à Malet. Les deux solutions semblent acceptables. Le nom Bonet, catalan, est surtout porté dans les Pyrénées-Orientales. La graphie Bonnet, de loin la plus fréquente, se rencontre un peu partout, avec une forte présence dans les Deux-Sèvres et, du moins autrefois, dans la Haute-Loire. Matronyme : Bonnette (63).

BOURG Le nom de famille est surtout porté dans le Limousin et en Auvergne, mais on le trouve dans de nombreuses autres régions. Désigne celui qui est originaire d'une localité appelée Bourg, toponyme ayant au départ le sens de forteresse, puis celui de ville, village.

BRESSON Diminutif de Brès, Bris, nom de baptême porté par le successeur de saint Martin comme évêque de Tours. Le nom Bresson est surtout porté en Picardie et en Champagne-Ardennes. On rencontre dans l'Ouest la variante Brisson.

BRUGET

BRUNET

CABANEL Diminutif de Cabane (= cabane, généralement en pierres sèches). Le patronyme désigne celui qui est originaire d'un lieu-dit (le) Cabanel. Le nom est fréquent dans tout le Languedoc.
CAGNON Cagnet Dérivé de Cagne (voir ce nom) porté notamment dans l'Aisne.Cagnin Le nom est porté dans l'Ain où il est attesté depuis le XVIIe siècle, mais c'est aussi un nom italien porté en Vénétie. On explique souvent ce nom et les autres noms commençant par Cagn- par une métaphore avec le chien (moyen français "cagne", italien ou corse "cagna" = chienne). À envisager aussi un lien avec les roseaux (forme régionale "cagne" à rapprocher du catalan "canya"). Une autre piste, peut-être plus intéressante est le nom de personne latin Canius, attesté en italien médiéval sous la forme Canio.

CALLENDRET Calandre Porté dans la Haute-Garonne et la Vienne, le nom se rencontre aussi en Picardie (80). En pays occitan, on pensera d'abord à un surnom lié à l'alouette, sens du mot "calandra", qui a cependant eu plusieurs autres significations (bon compagnon, jeune apprenti, marchand, également surnom de l'âne). Ajoutons que la "calandra" (français "calandre") a aussi été, mais plus tardivement, une presse pour lustrer les draps, et que le mot "accalandre" désigne la cigale dans le Berry. Variante : Calendre (01, 86). Dérivés : Calandrau, Calandraud, Calandreau, Calendraud, Calendreau (24, 33, 87, 85), Calandras (01, 69), Calandron (42, 71), Calandry (11, 42, 69). Formes italiennes : Calandra, Calandri, Calandro, Calandrino. Il n'est pas sûr que le sens d'alouette soit arrivé jusqu'en Picardie, où le nom pourrait avoir désigné celui qui tenait des registres (ancien français calendre, autre forme de calendrier).

CASTAGNIER Castanet Désigne celui qui habite un lieu-dit Castanet (bois de châtaigniers) ou en est originaire. Le nom est porté dans le Gard ainsi que dans le Sud-Ouest (46, 33).

CESANO

CHARAIN

CHARDES

CINDIL
COMBALUZIER Le nom est porté dans l'Ardèche et les départements voisins (26, 30). Variante : Combalusier. Il devrait désigner celui qui est originaire de Combaluze, hameau à Thueyts (07).

COSTE Costet Surtout porté dans l'Ardèche et dans les Vosges, le nom a sans doute le sens de petite côte, petit coteau. A noter les hameaux de Costet à Pailharès (07), et celui du Chaud Costet au Tholy (88).

COURONNE Surtout porté en Loire-Atlantique, le nom est le plus souvent un toponyme désignant une ceinture de rochers. On peut aussi penser à un fabricant de couronnes, ou à celui qui a été tonsuré. Dérivés : Couronnaud, Couronneau (16, 17, 33).
DELEIROLLE Voir DELEYROLLE

DELEYROLLE Eyrolle C'est dans la Corrèze que le nom est le plus répandu (variante : Eyrolles), on le rencontre aussi dans le Forez. Il désigne celui qui est originaire d'Eyrolles, nom d'un hameau à Laguenne (19), ou de l'Eyrolle, lieu-dit très répandu dans l'Ardèche. A noter aussi qu'une commune de la Drôme s'appelle Eyroles. Diminutif : Eyrolet (07). Sens du toponyme : petite aire pour battre les céréales (latin area), également semis.

DESCHANELS Nom porté dans l'Ardèche. Variante : Deschanels. Désigne celui qui est originaire d'un lieu-dit le Chanel, les Chanels (conduit d'eau, canal). Il s'agit sans doute du hameau des Chanels à Payzac (07).

DUCROS Fréquent notamment dans le Gard, désigne celui qui habite un lieu-dit le Cros ou en est originaire. Sens du toponyme : creux, excavation, trou. Avec le même sens : Ducrot (71, variante Ducrost), Ducrou, Ducrout (Normandie, Picardie), Ducroux (71).

DUSSARGUES

EYMARD Voir Aymar, Aymard pour le sens. Le nom est porté notamment dans l'Isère et les Hautes-Alpes (variante : Eymar), on le rencontre aussi dans plusieurs départements dont la Haute-Loire. Il est à l'origine, dans l'Isère, de divers noms composés : Eymard-Dauphin (ou Eymar-Dauphin), Eymard-Duvernay, Eymard-Scipion, Eymard-Vernain (ou Eymard-Vernein).Aymard Nom de personne d'origine germanique, Haimhard (haim = maison + hard = dur), surtout porté dans le Limousin. Variantes : Aymars, Aymart. La forme Aymar (15, 66) peut aussi en être une variante, mais devrait plutôt correspondre au patronyme Aimar (voir ce nom).Aimar Nom porté en Provence et dans la région niçoise, mais aussi en Piémont et en Catalogne. Variantes : Aimaro (Piémont), Aymar (Catalogne). C'est un nom de personne d'origine germanique, Ademarus (racines ad = noble et mar = célèbre), devenu ensuite Aemarus puis Aimarus (formes toutes attestées dans le cartulaire de Richerenches). Diminutif : Aimaretti (Piémont).

FABRE L'un des patronymes les plus courants en Europe, sous ses diverses formes (Faivre, Lefèvre, Faure ...). Le métier évoqué par ce nom, celui de forgeron, entraîne en effet une diffusion massive du surnom : il y avait très peu de forgerons dans un village, mais il y en avait toujours au moins un (origine : lat. faber). C'est dans le Rouergue que le nom est le plus répandu, mais on le trouve dans tout le Languedoc et en Catalogne. Variante : Fabra (66).

FABREGAT Fabrega Toponyme occitan ou catalan désignant une forge, le nom est porté dans les Pyrénées-Orientales. Formes voisines et dérivés, avec le même sens : Fabregal (81), Fabregas (66, 30, 64), Fabregat (34, 30, 13), Fabrège, Fabrèges (07), Fabregon, Fabrejon, Fabregou, Fabregoul, Fabregoul (07, 30, 34), Fabrègue (30), Fabrègues (15), Fabreguet, Fabreguette, Fabreguettes (30, 34), Fabrèque, Fabrèques (81, 82).
FARNOUX Porté dans le Puy-de-Dôme, c'est un nom de personne d'origine germanique, Farnwulf, latinisé en Farnulfus (vers 928, cartulaire de Savigny). Voir Faroux pour le sens des racines.

FAVRE Variante de Fabre (voir ce nom), Faivre, désignant un forgeron. Fréquent en Savoie.

FERRANDFerran, Ferrand, Ferrando Noms de personne d'origine germanique. Ces sont des variantes de Fernand et Ferdinand (voir Fernandez). La première est catalane ou aragonaise (quelques mentions aussi en Vénétie), Ferrand est français et Ferrando castillan ou italien (Piémont, Ligurie). On trouve aussi la forme Ferrandi en Lombardie et en Corse. Pour Ferrand, on propose parfois un sobriquet désignant une personne ayant les cheveux gris comme le fer, mais je ne suis guère convaincu.
FILLIAT Assez rare, ce nom italien est surtout porté dans la moitié nord de la Sardaigne. Il devrait avoir le sens de 'fille' (matronyme).
FLANDIN Nom porté dans le Gard, l'Ardèche et la Haute-Loire, ainsi que dans la plupart des départements alpins, notamment l'Isère et la Savoie, où il est à l'origine de divers noms composés (Flandin-Bléty, Flandin-Granget, Flandin-Rey, Flandin-Rudet). On considère généralement qu'il désigne celui qui est originaire de Flandre, mais P.-H. Billy estime qu'il s'agit d'un ancien nom de personne d'origine germanique (Flandinus). Diminutifs : Flandinet (73), Flandinette (63). À noter que le nom de famille Flandin est également porté en Italie (Piémont). On trouve aussi la forme féminine Flandina dans le sud de ce pays.
FOLCHER Surtout porté dans la Lozère, c'est un nom de personne d'origine germanique composé des racines "folc" (= peuple) et "hari" (= armée). C'est l'équivalent de noms tels que Foucher ou Foulquier. Formes niçoises : Folcheri (présent aussi en Ligurie), Folcheris.
FOURNET Très courant dans le Puy-de-Dôme et la Somme, désigne celui qui habite le lieu où se trouve un four. Eventuellement aussi diminutif de Fournier (= boulanger).
FROMAGEAOT Le nom est porté en Bourgogne (21). Il désigne apparemment un producteur ou un marchand de fromages, tout comme Fromage, Fromagé (43, 50, 14), Fromageat (68, 09), Fromageau (49, 44), Fromager (76), Fromaget (74, 85), Fromaigeat (42, 69). A noter cependant que la plupart de ces noms sont fréquents en toponymie, où ils pourraient désigner des parcelles rondes ou encore des fourmilières

FROMENTSurnom métonymique donné à un producteur ou à un marchand de blé. Le nom est répandu dans de nombreuses régions, on le trouve notamment dans l'Aveyron et le Pas-de-Calais. Dérivés : Fromental (30, 48), Fromentaud (83, 23), Fromentaux (07), Fromenteau, Fromenteaud, Fromenteaux (18), Fromenteil (19), Fromentin (76, 80), Fromentot (58, 89), Fromentoux (07), Fromenty (34), certains d'entre eux désignant plutôt une terre à blé. Voir aussi Fromentel. Variantes : Forment (59), Frument (45).

GILLOT Diminutif de Gilles, porté dans le Nord-Pas-de-Calais, la Bourgogne et la Franche-Comté. Variante ou matronyme : Gilliotte (25, 90).

GUIDA
GUY Également écrit Gui, c'est un nom de famille très courant. Outre Paris, les départements où il est le plus répandu sont l'Hérault et le Jura. Il correspond, au moins phonétiquement, au nom de personne germanique Wido (wid = bois). Mais le saint Guy le plus connu correspond en fait au latin Vitus (dérivé probable de vita = vie) : martyr dans le sud de l'Italie, ses reliques auraient été transférées en Allemagne (où il est à l'origine des noms Veit, Veith). C'est à lui qu'est liée la danse de saint Guy, qu'il était censé guérir.

JAUFFRES

JEUNE

JOUANES Joanenc Le nom est très rare (variante ancienne : Joannenc). C'est un dérivé occitan du prénom Joan (= Jean), qui a été porté dans le Vaucluse et l'Ardèche. A noter qu'un hameau s'appelle Joannenq à Castelnau-de-Mandailles (12).Joanin Diminutif de Joan (= Jean), le nom est surtout porté dans la Loire. Variantes : Joannin (42), Joanny (15). On trouve dans la même région les diminutifs Joannon et Joanon, Joanet, Joannet et Joannez.Joanne Équivalent de Jeanne, c'est un matronyme que la plupart des mentions anciennes situent en Normandie, région où les matronymes sont nombreux et où les formes les plus répandues du nom sont Jeanne, Jehanne, Jouenne.Joannes, Joannès Variante du prénom Jean portée notamment dans la Marne, les Vosges et le Haut-Rhin (variante : Joanes). Variante ou matronyme : Joannesse.

JOUANNEN voir ci-dessus

LACROIX La forme française et la forme catalane d'un même nom, désignant celui qui habite près d'une croix ou dont la maison possède une croix. Dans la région de Prades (P-O), la plupart des Lacreu ont francisé leur nom en Lacroix à partir du XVIIIe siècle.
LAVANOUX
LAVIALLE Le nom est surtout porté dans le Cantal et le Limousin. On rencontre la forme Laviale dans le Rouergue. Désigne celui qui habite un lieu-dit la Vialle, toponyme très fréquent ayant le sens de 'village' (ancien occitan viala).

LAVIE Nom gascon désignant la maison située au bord de la rue, de la route(latin via).

LECA Très répandu en Corse, le nom renvoie à la seigneurie médiévale de Leca, située dans la région de Vico, le château de Leca (détruit par les Génois) se trouvant à Arbori. Le toponyme pourrait venir d'une racine préromane *lek, avec le sens de rocher plat, mais c'est loin d'être une certitude.

MALBOS Porté dans le Gard et l'Ardèche, c'est un toponyme avec le sens de 'mauvais bois'. Plusieurs hameaux s'appellent Malbos(c), dans l'Ardèche (commune de Mayres) ou dans le Gard (Portes, Bagnols-sur-Cèze). Avec un sens identique, on trouve aussi les noms Malbois (49, 84), Malbosc (31, 83) et Malbot (63).
MANIFACIER

MARINO Issu du latin marinus (= marin) ou dérivé de Marius, c'est un nom de baptême très répandu en Italie, popularisé par plusieurs saints, notamment un sénateur romain du IIIe siècle qui fut arrêté pour sa foi en Jésus-Christ, torturé comme un esclave puis décapité. Matronymes : Marina, Marinella. Diminutifs : Marinelli, Marinetti, Mariniello, et beaucoup d'autres !
MATHIEU Mathieu, Matheu, Mateu. Nom de baptême illustré par l'apôtre et évangéliste, qui symbolisait l'homme dans son rapport avec Dieu. Le nom vient de l'hébreu Mattai (mattay qui vient lui-même de mattithyahû = cadeau de Yavhé) qui a donné le grec Matthaios (> latin Matthaeus).

MAURIN Nom de baptême courant au moyen âge en Languedoc et en Provence. Voir Maury.Plus qu'aux Maures, il faut ici penser à un nom de baptême, équivalent catalan de Maurin (issu du latin Maurinus, dérivé de Maurus). Saint Maurin fut un martyr du VIe siècle. Maury peut également être parfois une forme abrégée de Maurici (= Maurice). Enfin, dans des cas beaucoup plus rares, on peut envisager une personne originaire du village de Maury.

MEISSIMILLY Nom porté dans les Hautes-Alpes. Correspond apparemment au nom de baptême Maximilien (rencontré comme patronyme dans le Loiret), du latin Maximilianus, dérivé de Maximus (= le plus grand). Plusieurs saints ont porté ce nom, le plus connu étant un martyr de la fin du IIIe siècle, décapité à Carthage pour avoir refusé de servir dans l'armée. On peut aussi envisager que Meissimilly soit une variante de l'italien Massimelli, porté dans le Piémont, diminutif du prénom Massimo (= Maxime). Variante : Missimilly.
MENGUAL
MEYRAND Le nom est surtout porté dans l'Ardèche, on le rencontre aussi dans l'Isère et la Lozère. On trouve la variante Meyran dans les Alpes-de-Haute-Provence. Il semble s'agir d'un toponyme : il existe un hameau appelé le Meyrand à Coux (07), et on rencontre le Meyran à Saint-Étienne-Vallée-Française (48). Reste à connaître le sens exact de ce toponyme.

MIGNONE

MOLINES Molina, Molines Castillan le plus souvent, ce nom désigne sans doute une forge à la catalane, un moulin à vocation industrielle plutôt qu'un moulin à blé (latin molina). Peut aussi être le nom d'une localité. Molines est la forme catalane avec le s d'appartenance.

NEVIERE

NOGUIER Noguès, Noguer, Nogué, Noguera, Noguères Tous ces noms renvoient au même arbre, le noyer (latin *nucarius pour les trois premières formes, *nucaria pour les deux autres). Désigne donc celui qui habite près d'un noyer ou d'une plantation de noyers. Noguera est souvent d'origine castillane.

PASCAL Nom de baptême très fréquent au moyen âge. Ce nom a sans doute été donné à des quantités d'enfants nés au moment de la fête de Pâques.

PASSERON Le terme désigne en ancien français le passereau, le moineau. C'est donc un sobriquet, avec un sens difficile à établir de façon certaine (personne légère, aimant chanter ?). Le nom de famille est surtout porté en Bourgogne (21). Avec le même sens : Passerat (74, 03), Passeron (06, 83), et sans doute aussi les noms italiens Passero (Campanie, Lombradie), Passera (Lombardie, éventuellement toponyme), Passerini (moitié nord de la péninsule), Passerone (Piémont), Passerotti (Toscane).

PASSET

PEGAZ

PEL(L)ET Rencontré un peu partout en France, ce nom est cependant surtout fréquent dans l'Ardèche. C'est un des nombreux dérivés de pel (= poil), dont on ne sait jamais trop s'ils désignent celui qui a des poils ou celui qui n'en a pas (un chauve notamment).

PERRIER Toponyme désignant un tas de pierres, une carrière. Beaucoup de localités ou de lieux-dits portent ce nom. Le nom peut aussi, mais pas dans le Midi, renvoyer au métier de tailleur de pierres. Très répandu, le nom de famille est notamment porté en Rhône-Alpes et en Limousin. Forme féminine : Perrière (73, 42).

PERTUS Pertuis Porté dans divers départements (19, 24, 53, 38), c'est un toponyme désignant un passage, nom de nombreuses localités en France. Variantes : Pertuit (24), Pertus (30, 07, 17), Pertuy (57, 54), Pertue, Perthue (53), Perthuis (45), Perthus (17, 30), Perthuy (44, 45). Dérivés : Pertuet (53), Pertuisel (22, 76), Pertuiset (74, 22), Pertuisot (60, 71, 89), Pertuisset (35), Pertuizet (01, 69), Pertusier (25, 89), Pertusot (54), Pertuzon (59, 76), Pertuzot (21), Perthuison, Perthuisot.

PESCE Un nom très fréquent dans le Sud-Est, qui correspond à l'italien pesce (= poisson). Sobriquet formé soit par métonymie (par exemple un pêcheur), soit par métaphore (pourquoi pas quelqu'un de muet comme un poisson, ou encore qui a toujours la bouche ouverte...).

PICAL

PICHERY Picherit. Nom porté en Anjou et en Vendée. Variantes : Picheri, Picherie. Il s'agit d'un nom de lieu (une vingtaine de hameaux, appelés pour la plupart la Picherie, presque tous dans l'Ouest). Il faut sans doute le rattacher à l'ancien français pichier = pot, cruche, encore rencontré en Anjou sous la forme picher au XVIIIe siècle) et y voir un atelier de poterie.

PIGNOL C'est dans les Bouches-du-Rhône que le nom est le plus répandu, mais on le trouve aussi dans le Tarn. Correspond à l'occitan pinhol = pomme de pin ou lieu planté de pins. Il faut sans doute choisir la seconde solution, et y voir un toponyme.

PROST Forme contractée de Provost. Voir Prévost.Prevost, Prévost, Prévot ou Prévôt Nom de fonction. Le prévôt (latin praepositus = préposé) était au moyen âge un officier de justice (sens le plus fréquent), ou encore un dignitaire ecclésiastique.

RAYMOND Voir Ramon pour le sens. Sans compter Paris, c'est en Gironde et dans le Puy-de-Dôme que le nom est le plus répandu. Variantes : Raymon (79, 24), Raimon (79), Raimond (85), Raimont (59, 76), Rémon (53, 50), Rémond (70, 21), Rémont (62, 76, 51).Ramon, Raymond, Rémond. Nom de personne d'origine germanique, Raginmund (ragin = conseil + mund = protection).

REINAUD

RIVIERE Forme française ou francisée de Ribera. Voir aussi Riera.Riera, Rière Toponyme d'origine catalane ou castillane. Il s'agit bien sûr de la rivière (latin rivaria < rivus), et le nom désignait donc celui qui habitait près d'une rivière.

ROUVIERE Roure, Rouvière, Rovira. Tous ces noms renvoient à un arbre, le chêne rouvre (chêne à feuillage caduc, contrairement au chêne vert). Origine : latin robur.

ROUX Sobriquet désignant celui qui a les cheveux roux, c'est l'un des noms les plus fréquents en France, notamment dans les Bouches-du-Rhône et la Drôme. On peut dans certains cas envisager une variante du prénom d'origine germanique Raoul (cf. la ville de Châteauroux).

SABBA Sabas Surtout porté dans les départements d'Outre-Mer (Guyane, Guadeloupe), c'est un ancien prénom popularisé par saint Sabas, abbé en Palestine au Ve siècle, fondateur de plusieurs monastères. Moins connu, un certain Sabas le Goth fut martyr au IVe siècle.Sabat C'est dans la région lyonnaise que le nom paraît avoir été le plus répandu, peut-être dans la Loire ou l'Ardèche. Faut-il le rattacher à l'occitan sabat (= sabbat, et par extension grand bruit, désordre) ? Peut-être, mais il pourrait s'agir tout simplement d'un savetier, pour lequel on aurait choisi ce surnom humoristique.

SARLIN

SAURIN

TOULOUSE Courant dans la région toulousaine et dans le Sud-Ouest, désigne celui qui est originaire de Toulouse (attention cependant, les noms de villes ont souvent été utilisés comme noms de baptême au moyen âge). Variantes : Toulouze, Thoulouse, Thoulouze.

TOURNAIRE Tourné, Tournier, Torner, Torné. Nom qui renvoie au métier de tourneur (latin tornator), mais qui a pu aussi désigner le gardien d'une tour, un portier, un geôlier (ancien français tornier).

TOURREL Rencontré dans diverses régions, le nom de famille a surtout été porté dans le Maine-et-Loire et les Deux-Sèvres. Peut-être un toponyme, variante de "turet" (= petite colline) ou diminutif de "tour". Autre possibilité : variante de Tauret (diminutif de "taur" = taureau) qui a pu être utilisé comme nom de baptême : une sainte Taurette est vénérée à Issoudun, et il existe un lieu-dit Saint-Touret dans l'Ariège.

TOUSSAINT Nom de baptême dont l'origine est évidemment liée à la fête de la Toussaint, dont l'institution date du IXe siècle. Très fréquent en Lorraine, il est également présent en Martinique. Variantes : Toussain, Toussaints. En composition : Toussaint-Julien, Toussaint-Noviant (Lorraine), Toussaint dit Dupont (76), Toussaint de Quièvrecourt.

TOUSSAINT DUPUY

TRIADON Triadou Porté notamment dans l'Aveyron, c'est un toponyme qui correspond à l'occitan triador (= lieu où l'on trie les brebis, parc à brebis). Outre une commune de l'Hérault, de nombreux hameaux ou lieux-dits s'appellent le Triadou, par exemple à Bozouls et à Saint-Chély-d'Aubrac (12).

UYARD

VANNUCCI

VARIOT Nom bourguignon qui devrait être un diminutif de "vair" (= tacheté), surnom possible pour celui qui a des taches de rousseur.

VASSAL Vassel Le nom Vassel se rencontre surtout en Normandie (14) mais on le retrouve ailleurs, notamment sous la forme Vasseau. Il semble qu'on puisse en faire une variante de vassal, mais le sens n'est pas évident : soit il s'agit de quelqu'un de vaillant, soit tout simplement d'un domestique. Dans le roman de Tristan et Iseut, le mot vassal apparaît comme un terme méprisant que se donnent entre eux les combattants.
VASSE Le nom est surtout porté en Seine-Maritime et dans le Nord-Pas-de-Calais. Le dictionnaire de M.-T. Morlet donne le sens de jachère (toponyme). La forme avec accent (Vassé) pourrait renvoyer à la commune de Rouessé-Vassé, dans la Sarthe.

VEDEL Badell On pense en général à une déformation de Vedell (V>B et E>A), nom qui signifie veau (latin vitellus), sobriquet lié au physique ou à la mollesse du caractère. C'est possible dans certains cas, mais je suis presque sûr pour ma part que nous avons affaire à un nom de métier ou plutôt de fonction, le bedeau (attention, au Moyen Âge il ne s'agit pas de l'auxiliaire du prêtre, ce sens étant apparu très tardivement. On appelait bedeau un sergent de justice subalterne, puis le nom désignera un huissier de l'université). Le mot catalan est bidell, mais on le rencontre fréquemment écrit bedell et même vedell. L'équivalent castillan est bedel. Etymologie : du francique *bidal, mot appartenant à la famille de l'allemand Büttel (= sergent, archer).

VENISAC

VERNEDE













































La vie quotidienne aux Armas (1851-1941)
Rechercher dans l'arbre généalogique
Signification de quelques patronymes figurant dans l'arbre généalogique
Etat des recherches
Toute la généalogie
Mes ancêtres pendant la Guerre de 1914

Les métiers des DELEYROLLEdepuis la fin du XVIIIè siècle
Accueil
Où se trouve le berceau familial ?
Mes ancêtres à Paris
Signification des patronymes figurant dans l'arbre généalogique
 
Chargement des bibliothéques...









Commentaires