Livre d'Or 
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leon ferdinand deleyrolle
L'assassinat de la belle-mère de Léon en plein coeur de Marseille le 10 décembre 1913 !



Lois concernant le Service Militaire en France(1872 -1923) Historique de la Compagnie 24/2 du 7e GénieLA GRANDE GUERRE 1914-1918Le ChtimisteComposition des unités en 1914FORUM Pages 14-18http://58eri.canalblog.com/Histoire de la Ville de Nîmes


Léon DELEYROLLE (1881 - 1941)Un Sapeur Pontonnier dans la Cie 24/2 du 7e Génie
Dossier Rechercher dans l'arbre généalogique
Où se trouve le berceau familial ?
Les métiers des DELEYROLLEdepuis la fin du XVIIIè siècle
La vie quotidienne aux Armas (1851-1941)
Léon DELEYROLLE (Ferdinand), mon arrière grand oncle, est né le 25 avril 1881 aux Vans. Il fait partie d'une fratrie de sept enfants : Augusta, Mathilde, Paul, Eloïse,Emile et Ferdinand.

Petits boulots et service militaire avant 1914
Au début des années 1900, Léon, qui n'est âgé que d'une vingtaine d'années, part pour Nîmes où il exerce le métier de garçon de café au sein du "Grand Bar Parisien" aujourd'hui disparu.
Le 14 novembre 1902 débute son instruction militaire. Il est incorporé au 6e Bataillon de Chasseurs à Pied comme Chasseur de 2e classe à Nice.Son instruction est jugée "suffisante". Il est mobilisable dès le 16 mars 1903.
Son instruction se termine le 1 juin 1903. En 1904, il vient s'installer à Marseille avec sa femme, Blanche. Ils habitent alors au n°29 de la rue d'Aix.
Un an plus tard, le 21 juin 1905, Léon devient facteur intérimaire aux PTT. Il occuppe cette fonction jusqu'au 1 octobre 1906, date à laquelle il est embauché comme facteur de ville (Marseille).
(voir bientôt la page "mes ancêtres à Marseille - 1900 - 1946")

Son parcours militaire (1902-1927) Le 14 novembre 1902 débute son instruction militaire. Il est incorporé au 6e Bataillon de Chasseurs à Pied comme Chasseur de 2e classe à Nice (voir son livet militaire)
Son instruction est jugée "suffisante".Il est mobilisable dès le 16 mars 1903. Son instruction se termine le 1 juin 1903
Dès le 1 septembre 1903 il est dans la disponibilité de l'armée active Dès le 1 septembre 1905 il est dans la réserve de l'armée active Dès le 1 septembre 1915 il est dans l'armée térritoriale Du 31 août au 14 septembre 1917 il a droit à 15 jours de permission Dès le 1 septembre 1921 il est dans la réserve de l'armée térritoriale Dès le 1 septembre 1927 il est libéré définitivement du service militaire


Matricule du soldat Léon DELEYROLLE
Soldat Ferdinand DELEYROLLE Classe : 1901 (né en 1881 + 20 ans) N° matricule : 017023 Grade : Sapeur-Pontonnier* Régiment : 7e Régiment du Génie Compagnie : 24/2 Léon ne part qu'en 1917 pour la guerre. Il effectue une campagne contre l'Allemagne au sein du 7e Génie. Il fait partie de la Compagnie de Pontonniers 24/2. La campagne débute le 1 juin 1917. Elle se termine le 2 mars 1919. La Compagnie 24/2 fut dirigée par le Capitaine EYCHENNE.
*Les équipes de pontonniers sont des unités du génie militaire chargées de mettre en place sur des cours d'eau des ponts afin de permettre le franchissement de ceux ci par les armées.Cette mission de génie militaire s’avère essentielle dans la guerre de mouvement, où les armes les plus mobiles (chars, infanterie motorisée ou mécanisée) doivent pouvoir s’affranchir de tous les obstacles naturels pour atteindre leurs objectifs tactiques.




Le rôle du 7e Génie"Parfois détruire, souvent construire, toujours servir..."
La loi du 24 décembre 1888 qui fixe l'organisation des troupes alpines, prévoit que chaque groupe alpin (Chasseurs + artillerie de montagne) sera accompagné d'un détachement du 4ème (pour le 14ème Corps d'armée) ou du 7ème régiment de Génie (pour le 15ème Corps). Leur rôle est de servir de conseillers techniques et de spécialistes des explosifs auprès des chasseurs et des artilleurs aussi bien dans le contexte d'un conflit pour aider à leur mobilité que pour excécuter avec eux des travaux d'aménagement des vallées en temps de paix.
Ainsi, début 1914, le Génie comprend 11 régiments et 4 bataillons autonomes, dont le 5e Régiment de sapeurs de chemin de fer, les 6e et 7e Régiments de sapeurs-pontonniers en remplacement des artilleurs-pontonniers supprimés en 1894 et le 8e Régiment de sapeurs-télégraphistes-


La Cie 24/2 Pendant la GuerreLes grandes étapes(Exraits de l'Historique de la Compagnie 24/2)
La compagnie de Pontonniers 24/2 affectée à la Ve armée, fut mobilisée par le 7e régiment du Génie à Avignon, le 2 août 1814.
Elle fut enlevée, le 14 août 1914, à 10h29, par train spécial et transportée à Laon, gare régulatrice de le Ve armée.De là, elle fut dirigée sur son point de concentration de Mézières où elle arriva le 16 août à 6heures.
La Retraite de la Marne (23 août - 4 septmbre 1914)
"Au moment où s'engage une bataille dont dépend le Salut du Pays, il importe de rappeler à tous que le moment n'est plus de regarder en arrière, tous les efforts doivent être employés à attaquer et à refouler l'ennemi. Une troupe qui ne peut plus avancer devra coûte que coûte garder le terrain conquis et se faire tuer sur place plutôt que de reculer. Dans les circonstances actuelles aucune defaillance ne peut être tolérée." Signé Joffre. (Extrait de l'historique de la compagnie 24/2. O. GAGET)
Offensive de la Marne (5 - 22 septembre 1914)
La compagnie entreprend la construction d'un pont sur la Marne, entre le 16 et le 21 septembre 1914.
Stabilisation du Front de l'Aisne La compagnie établit un barrage sur la Vesle, à l'ouest de Reims. Elle réalise la construction d'une piste sur les marais de Muizon entre le 17 et le 26 octobre 1914.
La compagnie 24/2 est chargée des passages de l'Aisne (13 décembre 1914 - 14 mars 1917) Elle effectua dans la vallée de l'Aisne plusieurs kilomètres de ponts. Fin mai 1918, la Cie appelée sur la Marne au début du printemps 1917 apprendra la catastrophe de l'Aisne ainsi que la destruction des ponts qu'elle avait établie en vue de notre offensive avec un soin si jaloux au prix de quelques difficultés.Ponts qu'elle sera chargée de rétablir à nouveau de toutes pièces car l'ennemie furieux de son échec où sombreront ses dernières réserves n'aura laissé en place ni un pilot, ni un madrier.* * Un madrier est une planche épaisse généralement façonnée dans un bois dur comme le chêne, utilisée pour les gros travaux de menuiserie et de construction.
Construction d'un pont sur la Vesle à Fismes (N.O de Reims) ( 8 - 16 juillet) Préparation de l'offensive de Champagne (24 juillet - 25 septembre 1915)
Le 10 décembre 1915, un peloton de la Cie de Pontonniers 23/2 (IIIe armée) est mis à la disposition du capitaine commandant la Cie 24/2, très surmenée par une année de travaux pénibles effectués de nuit. Celle-ci est envoyée au repos à la Ville-au-Bois, à l'ouest de la ville de Jonchéry.
Construction de passerelles sur radeaux de madriers (7 mai 1916) Réfection des voies de communication (9 juin - 10 juillet)
Entretien des passages sur le front d'une armée (Juillet 1916 - Avril 1917)
Construction de nouveaux passages en vue de l'offensive de l'Aisne (15 septembre 1916 - 15 avril 1917)
Le rude hiver 1916 - 1917 et les conséquences sur l'offensive Période aussi où la Cie de Pontonniers 23/1 fut envoyée en renfort à la la Ve armée. Elle fut chargée de la construction de ponts sur l'Aisne.
L'offensive de l'Aisne (16 avril 1917) La Cie réalisa la construction simultanée de quatre ponts de bateaux renforcés à l'ouest de Berry-au-Bac. La situation particulière du front d'attaque au nord de l'AIsne n'était pas sans préoccuper le général PASSAGA , commandant le 32e CA, qui avec deux de ses divisions devait franchir à l'ouest de Berry-au-Bac et s'emparer d'un bond de la redoutable position de Choléra. Les passages necesaires aux divisions d'attaque n'ayant pu être établis d'avance en raison des destructions systématiques à cet endroit, le général commandant le CA décida de faire jeter 4 ponts de bateaux sur l'Aisne et sur le canal latéral de manière à constituer deux passages et demanda à cet effet le concours de la Cie de Pontonniers de la Ve armée. Celle-ci fut mise à sa disposition à partir du 12 avril par ordre du général commandant la Ve armée.
Cette opération à la fois des plus difficiles et des plus périlleuses fut exécutée avec le concours dévoué des unités du Génie du 32e CA. Les qualités mlitaires et techniques déployées en cette circonstance par les commandants des Ponts et les détachements placés sour leurs ordres, firent honneur au corps du Génie tout entier. Les Pontonniers de la compagnie 24/2 qui clôturaient ce jour là la construction des nombreux passages prescrits pour l'offensive du 16 avril peuvent à juste titre s'enorgueillir des résultats obtenus.
Entretien des passages sur le front de la Xe armée (Mai 1917 - Mars 1918)
La Compagnie dur la Marne (16 mars - 6 octobre 1918)
Le 30 mai, par ordre du général commandant le groupe d'armées, la Cie 24/2 est mise à la disposition de la Ve armée pour jeter un pont sur la Marne à Damery. Elle quitte Châlon le même jour à 15heures 30 et après avoir cantonné à Plivot, elle arrive à Damery le lendemain à 10 heures. Durant cette période, et à plusieurs reprises, la Compagnie 24/2 avait assisté au duel giganstesque des artilleries adverses. Depuis minuit, elle attendait, sous le bombardement des obus toxiques et lacrymogènes, le moment où il faudrait détruire ces magnifiques ouvages d'art et ajouter encore au désastre si considérable de cette région.
Deuxième victoire de la Marne (16 mars - 6 octobre 1918)
Le 28 juillet 1918 dans la soirée, la Cie 1/15T et le peloton de la Cie 24/2 viennent cantonner dans les ruines de Port-à-Binson à 15 km de la ville de DeMardeuil. Ils reconstruirent aussi des ponts de la Suippe et de l'Aisne.Reconstruction aussi des ponts de Rthel.
La Compagnie 24/2 est arrivée à une puissance de travail considérable, son personnel admirablement entraîné, elle est dotée d'un outillage approprié qui lui permet de doubler son rendement.



L'Armistice de 1918
C'est à Rethel que la Compagnie 24/2 apprend avec une joie indicible la nouvelle tant attendue de la fin des hostilités.
Retour des Pontonniers sur le Rhin français
Après 52 mois de guerre au cours desquels il a été procédé à la construction, l'entretien et à la réparation de plus de 14.000 mètres de ponts et d'estacades,...la Compagnie 24/2 a rejoint son nouveau poste du temps de paix. Par décision ministérielle, elle a été affectée à la garnison de Strasbourg où sous domination de la 51e compagnie du 11e Régiment du Génie, elle formera le noyau du futur Bataillon de Pononniers.
Fiers de reprendre leur place sur le Rhin Français et pénétrés de l'importance de leur mission, les officiers gradés et sapeurs de cette compagnie auront à coeur de maintenir intacte la vieille réputation des Pontonniers et comme eux, ils seront toujours prêts à verser leur sang pour défendre nos droits et nos libertés, pour le Devoir et pour la Patrie.
Source: Historique de la Compagnie 24/2 du 7e Génie numérisé par Olivier GAGET.





De retour au pays (1934-1941)
C'est en juin 1934, que le frère de Léon, Ferdinand, fit l'acquisition d'une maison (la maison Grammont) située aux Armas. Au travers de nombreuses lettres, Ferdinand tenait régulièrement au courant son frère et sa belle-soeur des transactions. (voir docs ci-dessous).

Liens
Toute la généalogie
Mes ancêtres pendant la Guerre de 1914

Léon Ferdinand DELEYROLLE est décédé le 17 avril 1941 à Marseille.
Il repose au cimetière des Vans aux côtés de Blanche, décédée le 29 décembre 1982 à Digne-les-Bains (Alpes-de-Haute-Provence) à l'âge de 90 ans.
Historique de la Compagnie 24/2du 7e Génie (num.Olivier GAGET)



Mes ancêtres à Paris
Signification des patronymes figurant dans l'arbre généalogique
Organisation , rôle du Génie
Etat des recherches
Les années à Nîmes et à Marseille (1902-1933)


Les circonstances du drame: La belle-mère de Léon Ferdinand est assassinée à coups de révolver par son deuxième mari, Pierre PIGNOL. (voir les nombreux documents et découpures de journaux archivés). Pierre PIGNOL avait épousé en première noce Marie MALERBAUD. Celle-ci fut victime d'un tremblement de terre en Italie.
Mes recherches à la bibliothèque de l'Alcazar à Marseille nous permettent de certifier qu'Alphonsine a été tué de 4 coups de révolver ayant touché le coeur, l'estomac, les reins et les intestins. Le révolver était un callibre 6mm. Le médecin légiste fut le docteur DUFOUR. Le rapport d'autopsie fut remi à M. BOUIS, juge d'instruction de la 4e division de Marseille.
Alfonsine, malgré la gravité de son état, eut la force de se réfugier au n°62 de la rue Longue des Capucins, dans un bisrot. Elle y mourut quelques minutes plus tard.
Il semblerait que le meurtrier était bien connu des services de police, ayant déjà été impliqué dans une série de vols dans plusieurs boutiques de chapelliers marseillais quelques mois auparavant !...
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